Quand nos émotions pèsent sur la balance et s’ancrent sur notre silhouette…

Je dis souvent à mes clientes que leurs bourrelets les protègent. Les lipides sont en effet un des moyens dont disposent le corps pour se protéger de ses inflammations chroniques. Et, au point de vu émotionnel, ce rôle de protection se retrouve.

En effet, le surpoids peut être perçu comme une solution parfaite de survie pour faire face à des situations qui nous affectent en profondeur et nous rendent vulnérables.

Nos émotions font face à 5 grands conflits. Le conflit de silhouette est commun, quel que soit le profil.  On retrouve ensuite quatre autres grands conflits qui participent à la prise de poids :

Le conflit de silhouette :

Nombre de femme s’identifient à leur surpoids. Moche, grosse, nulle, capable de rien etc…

Gardez à l’esprit que votre entourage vous aime pour ce que vous êtes, ce que vous faites… Pas comment vous êtes ! votre corps est comme un coffre, refermant un trésor.

Une femme, qui se regarde avec de mauvaises pensées dans un miroir va créer un stress intérieur d’impuissance face à sa silhouette. Le cerveau reptilien (voir J4) ne connait pas l’esthétisme. Donc, si vous vous plaignez il va comprendre qu’il est impuissant à gérer le quotidien. Je rappelle que le cerveau reptilien ne parle pas et ne comprends pas le langage… Il comprend les ressentis. Et, en réponse à ce ressenti, votre corps va s’étoffer davantage pour mieux faire le poids. Le chat se hérisse pour impressionner, le dindon se gonfle…

Au lieu de nourrir des reproches à l’égard de votre silhouette, de désapprouver votre embonpoint, visualisez le plaisir de renouer avec votre corps, vivez dans la sérénité du changement à venir.

Adoptez la démarche physique d’une personne svelte pour conditionner votre esprit à réagir de la même façon et vous permettre de mincir… C’est ce que l’on nomme la somatisation. Rêvez-vous avec une autre silhouette pour l’obtenir.

 

Le conflit de protection :

Se sentir agressée au quotidien, en insécurité, subir des humiliations, des propos rabaissant, avoir un sentiment de persécution… Dans ce cadre, manger intervient alors pour faire taire la peur, la colère, l’injustice, la tristesse. Vous combattez l’émotion en mangeant.

Le conflit de protection peut aussi renvoyer à l’enfance et à d’éventuelles maltraitances physiques voir sexuelles… Un manque d’attention et le fait de ne pas avoir été désirée…

De quoi ou de qui cherchez-vous à vous protéger ?

Vous pouvez vouloir mettre à distance une personne et ses propos, ou une personne trop envahissante, trop présente dans votre vie, une personne qui vous dicte gentiment comment faire et être et qui vous surveille jusque dans vos moindres gestes.

Peut-être ENCORE, êtes-vous une personne sensible qui va cacher sa sensibilité derrière une armure. Avec cette épaisseur supplémentaire vous empêchez les autres d’appuyer là où ça fait mal…

Il s’agira alors de prendre conscience de nos besoins, de nos stratégies actuelles. Comment y répondre autrement ? Les fleurs de Bach, l’EFT, la cohérence cardiaque sont des outils qui peuvent permettre de se recentrer et de trouver l’impulsion. Un travail sur l’estime de soi et la confiance en soi peut-être nécessaire.

 Le conflit de positionnement :

  • Besoin d’être admirée, félicitée,
  • Peur de l’échec
  • Perfectionnisme
  • Sentiment de ne pas être respectée
  • Besoin que l’on adhère à vos idées

Il s’agit d’un besoin d’être vu, reconnu, de prendre sa juste place et d’arriver à s’imposer. Souvent le problème remonte à la petite enfance. C’est grâce à la reconnaissance de vos parents que vous avez pu ou non vous construire. C’est grâce au regard qu’ils portent sur vous, aimant, joyeux, triste, inquiet que vous allez construire une image de vous-même.

Si vous avez manqué de ce regard bienveillant, vous aurez le sentiment de ne pas mériter votre place dans ce monde, dans votre famille. Vous risquez de développer un manque d’estime de vous-même et croire que vous n’avez aucune valeur. Que vous n’avez pas le droit de vous exprimer ou que vos propos n’ont aucun intérêt ! pour survivre, nous devons faire partie d’un clan ! Pour que celui-ci nous reconnaisse, nous devons être vu !

Cette reconnaissance il va falloir apprendre à se l’apporter à soi.

Osez dire non, osez parler de vos besoins !

 

Le conflit de pénurie :

Perdre un être cher par décès ou rupture, perdre une situation professionnelle confortable, ces situations sont des épreuves et des points de passage extrêmement douloureux. Il s’agira donc d’étouffer la douleur par l’alimentation ou de combler le vide par quelques kilos supplémentaires.

Le processus de deuil n’est pas toujours facile à faire, il demande un certain recul et beaucoup de tolérance envers soi-même pour se donner du temps. Le partage des émotions brise le sentiment de solitude et facilite l’intégration de la perte.

Les fleurs de Bach et l’EFT peuvent servir de béquille… Le Travail de Byron Katie aussi… Quelles croyances accompagnent ce deuil ?

 

Le conflit d’opposition :

Les émotions rencontrées dans ce conflit, sont en lien direct avec le combat… Faire barrage, faire tampon, empêcher.

Le conflit d’opposition débute vers deux ans. On l’appelle le Terrible Two. Il s’agit alors d’exprimer son désaccord, de riposter, d’être entendu, d’oser être soi et d’être aimé malgré tout !

Mais voilà, enfant nous n’avons pas appris cela… Ce fut plutôt : ne cours pas, ne bouge pas, assis toi là, écoute et tais-toi, fais ce qu’on te dit … Ne pense pas, ne t’oppose pas sinon, maman ne t’aime plus !

Adulte, l’opposition aux contraintes et frustration subis au quotidien s’exprimera par une silhouette lourde. Le manque de verbalisation sera compensé par l’alimentation.

  • S’opposer à son licenciement en devenant indélogeable
  • Je bloque la sortie pour éviter le départ de ma fille
  • Je fais tampon entre mon mari et mon cadet

Dans le cadre d’agressions sexuelles, les kilos en trop sont là, pour faire le poids face aux hommes…

Ici, il va falloir réfléchir aux raisons qui nous poussent à être dans l’opposition et sécuriser son reptilien. La pratique de TIPI ou de l’EFT peut venir rassurer le reptilien. Apprendre à dire non, à mieux communiquer sur ses besoins, et pourquoi pas pratiquer un sport de combat… Pourquoi pas…

Décrypter chaque zone morphologique pour mieux comprendre quelle souffrance cherche à s’exprimer :

Pistes de réflexion psycho-émotionnelle :

Fesses :

–  conflit de positionnement : accepter de s’effacer, de courber l’échine, elles sont aussi un atout de séduction, elles proposent une relation stable, confortable.

 –  conflit de protection : elles protègent nos arrières (violences éducatives)

 Hanches :

  • Conflit de positionnement: une psychorigidité des idées (la fameuse Mama italienne qui pense et fait pour les autres !) Les hanches représentent la fertilité, le potentiel maternel, la femme prend en charge sa famille (elle porte le bébé sur la hanche).

Cuisses :

  • Conflit d’opposition et de protection: porter le culotte, sens du devoir, manque de lâcher prise
  • Conflit de pénurie: Manque matériel et affectif durant l’enfance, maman absente ou déficiente dans son rôle.
  • Il y a souvent une fermeture sexuelle et une recherche d’échanges plus sensuelle que sexuelle. Il peut y avoir une mémoire d’abus sexuel ou de fausse couche.

Jambes :

  • Conflit de positionnement, c’est un ancrage, un manque de mobilité dans la façon d’avancer dans la vie. Envie de partir sans le pouvoir, Impossibilité de vivre ses envies.
  • Conflit de protection: Manque de soutien de l’entourage.

D’un point de vu physiologique, ces embonpoints sont souvent liés au système hormonal : l’hyperoestrogénisme.

 

Absence de taille marquée :

  • Conflit de positionnement avec une absence de centrage. Cette absence de taille marquée reflète une femme réfléchie qui a du mal à passer à l’action. Elle ne sait pas qui elle est. On remarque une absence de taille marquée avant 6 ou 7 ans. Car l’enfant ne se connaît pas et se conforme à la volonté parentale. Adulte, la personne reste au service des autres.
  • Conflit de pénurie: Manque de valorisation enfant qui rend la personne dépendante du regard des autres.

Les poignets d’amour :

  • Conflit de protection: angoisse d’abandon, ce sont des poignets pour être soutenu et soutenir, il s’agit d’une dépendance affective.

Le ventre arrondi :

  • Conflit de protection: mise à distance pour que personne ne touche le cœur. C’est un coussin entre le moi et les autres.
  • Conflit d’opposition avec un manque de reconnaissance paternel.
  • Conflit de positionnement avec un ego surdimensionné.
  • Conflit de pénurie avec une énergie créative non exploitée

La bouée abdominale :

  • Conflit de protection : peur de couler, peur de vivre de se prendre en charge.

 

D’un point de vue générale, ces émotions revoie à l’affection ou la présence du père ou de la mère. Au point de vue physiologique, on va être face à un dysfonctionnement du couple insuline (le père)/glucagon (la mère).

Parfois enfin, le corps est témoin de mémoires inconscientes, de mémoires non conscientisées. Une implosion silencieuse des émotions. L’alimentation devient un véritable anesthésiant.

Certaine morphologie note une Insatisfaction globale, un déni, un repli sur soi. Certaines morphologies marquent un syndrome de stress post-traumatique. On y retrouve :

  • Un conflit de protection: ressent de l’hostilité à son égard, un manque d’attention. Le conflit est tel qu’il peut y avoir eu dans l’enfance des violences physiques et/ou psychiques.
  • Un conflit de positionnement: n’arrive pas à trouver sa place dans le clan famillial.
  • Conflits de pénurie: deuil impossible, poids de l’absence, vie impossible à combler.
  • Conflits d’opposition: ne pas pouvoir riposter.

Cette silhouette dite globale met en avant un besoin de justice avec des bras assez forts pour porter le bouclier et le glaive.

Sur cette physiologie le syndrôme d’anxièté sera à prioriser.

 

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